Vous souvenez vous de Paul ? La personne qui se faisait manger par ses propres objectifs.
Le but de ce nouvel article, est de ne pas finir comme lui. Paul avait en effet quelques petits soucis avec ses objectifs. Il était accroc à la phase de germination d’un projet mais abandonnait rapidement ce dernier quand il entrait dans la traversée du désert.
Prise de conscience
Il est important de connaître les pièges que peuvent cacher les projets en apparence géniaux .Voici 3 prises de conscience que je vous encourage à adopter, avant de vous lancer dans un projet :
- Soyez conscient, dès le début, que vous devrez travailler sur la phase de germination et que vous connaîtrez quasi obligatoirement des moments difficiles, cela vous évitera une chute douloureuse.
- Votre projet n’est pas toute votre vie ! Vous devez comprendre que ce n’est pas parce que vous avez un projet, que vous devez vous empêcher de vivre ou alors de vivre à travers lui, c’est le meilleur moyen de vous en dégoûter.
- Profitez de l’instant présent. La phase de travail de votre projet n’est pas un simple tremplin vers un futur dans lequel vous pourrez jouir de vos résultats. Bien sûr, il faut honorer vos engagements envers vous-même, mais il est inutile de se projeter perpétuellement dans le futur. Sinon, très rapidement, l’espoir d’un monde meilleur laissera place à la peur d’échouer.
A faire et à ne pas faire
Dans le précédent article nous avons vus que c’est notamment face aux tâches, que Paul a fini par se faire submerger par ses objectifs.
Nous allons donc voir, dans un premier temps, les choses à ne pas faire avant de nous intéresser aux choses qu’il est bien de faire, avec des petites astuces pour se motiver.
Ce qu’il ne faut pas faire
Paul, au lieu d’accomplir directement sa tâche, passe par un combat long et épuisant.
Or cet acte est extrêmement nocif :
- Il n’arrive pas à être concentré et la tâche prend le dessus. Du coup, il la bâcle.
- Il perd énormément de temps et au final met deux heures à faire un tâche qui lui prendrait 45 minutes.
- Il assimile cette douleur et cette longueur à toutes les tâches qu’il devra effectuer, ce qui a pour effet de créer un cercle vicieux d’énergie négative empirant à chaque tâche.
Pire, après les mauvaises sensations véhiculées par cette tâche, il anticipera prématurément les futures émotions négatives qu’il aura l’habitude de ressentir devant les tâches de son projet, ce qui aura pour effet de lui gâcher le reste de sa journée ou du moins une partie.
Arrêter de vous prendre inutilement la tête sur vos tâches. C’est du temps et de l’énergie de perdus. Certaines personnes font des montagnes pour une tâche qui leur prendrait 20 minutes.
Ce qu’il faut faire
Alors oui en théorie c’est plus facile à dire qu’à faire de ne pas se prendre la tête et d’agir tout simplement en faisant abstraction de nos états émotionnels.
Mais heureusement, il existe des techniques pour se motiver à passer à l’action immédiatement.
Enclencher un chronomètre et mettre 45 minutes ou 1 heure où vous devrez accomplir la tâche à fond et ensuite vous octroyer un moment de liberté. (Loi de Parkinson).
Essayer d’anticiper le soulagement et le sentiment d’accomplissement dont vous jouirez une fois la tache terminée.
Octroyez-vous une mini récompense après la tâche : un film, une série, un resto une partie de jeux vidéo, du surf sur internet etc.
Essayez de voir le résultat immédiat que vous apportera la tâche :
- Une fois que j’aurai fini cette tâche, je n’aurai plus jamais à la refaire !
- Une fois que j’aurai fini cette tâche, mon expertise aura augmenté dans le domaine qui me passionne !
- Une fois que j’aurai fini cette tâche, j’aurai de l’avance sur mon projet !
- Une fois que j’aurai fini cette tâche, j’aurai engrangé quelques points supplémentaires dans la jauge de mon projet !
- Grâce à la finalisation de cette tâche, je pourrai accéder à l’étape supérieure de mon projet !
(bref, faites marcher votre créativité !)
Si vous avez-vous-mêmes, des petites méthodes pour vos motiver face à vos tâches, je vous encourage vivement à les partager avec nous dans les commentaires 😉 .
Romain