Bonjour à tous ! Aujourd’hui j’ai décidé de traiter un sujet sur lequel j’ai eu une récente prise de conscience.

Je m’explique, le développement personnel m’a apporté énormément de choses, j’ai beaucoup obtenu grâce à la pratique de cette discipline et eu de nombreuses prises de conscience.

 

Néanmoins, ces prises de conscience qui m’ont certes forcé à agir, mais elles m’ont aussi fait comprendre que je faisais des erreurs (j’en fait toujours d’ailleurs).

De ce fait, j’ai développé une capacité d’observation récurrente sur moi, qui me permet d’effectuer des analyses avec une relative objectivité lorsque j’agis.

Ainsi j’ai pu constater par exemple :

  • Que je pouvais perdre mon temps à faire certaines activités

 

  • Que je pouvais avoir des réactions émotionnelles qui n’avaient pas forcément lieu d’être et que réagir comme ça n’était pas la bonne solution. (Un peu comme le passage du corps de souffrance du mode lattent au mode actif dont parle Eckart Tolle dans le pouvoir du moment présent).

 

Donc, au final, malgré cette capacité d’observation, je dois avouer que la capacité à me contrôler totalement n’est pas forcément encore optimale et il m’arrive encore d’avoir des conflits de valeurs sur ce que je veux et ce que je fais.

Dans ce cas généralement, j’entre dans une sorte de cercle vicieux où je me mets à culpabiliser et à me flageller pour les réactions et/ou actions qui vont à l’encontre de valeurs mais qu’une partie de moi a quand même envie de faire.

Vous l’aurez compris, cette façon de procéder et extrêmement mauvaise. Non seulement je me mets dans un état émotionnel d’angoisse et de culpabilité qui me mange petit à petit (dans ces moments-là, ma capacité d’observation est égale à 0) et en plus, je n’agis pas et perd mon temps.

 

Comment lutter contre ce sentiment de culpabilité ?

 

J’ai donc essayé de développer un mécanisme pour fuir cet état de culpabilité qui est, quoi qu’il arrive, une solution nocive.

Dès que je sens que je culpabilise, j’essaye de prendre du recul sur moi et j’analyse la situation avec le maximum de sang froid en faisant un choix rapide auquel je me tiens.

 

Exemple 1

 

J’ai envie de jouer à un jeu vidéo alors qu’il serait bien que je finisse un article pour mon blog de cinéma.

Et bien j’analyse la situation en observant les tenants et les aboutissants des deux alternatives et je tranche.

 

Ainsi je peux me dire en fonction de la situation :

 

Ok, je travaille 1H sur mon article puis je m’accorde une pause jeux vidéo

 

Ou

 

Je fais ma partie, j’ai de l’avance, j’ai bien le droit de profiter un peu.

 

L’important étant de ne pas me dire :

Je ne dois pas jouer à mon jeu ! mais j’ai trop envie ! mais ça ne m’apporte rien ! mais j’ai trop envie ! je perds mon temps ! Mais j’ai trop envie ! etc …

C’est évidemment un peu cliché mais c’est presque ça.

 

Exemple 2

 

Voici un second exemple avec un état émotionnel que je refuse d’avoir.

Je viens de perdre mon portefeuille pour la 5eme fois de l’année (je suis très tête en l’air) et je ne peux m’empêcher de me focaliser sur ma rage interne qui me freine.

 

Là je peux me dire :

 

Bon, visiblement je n’arrive pas à me départir de cet état, autant prendre une pause et accepter cette douleur en prenant une heure pour me calmer via des activités qui ne m’apportent que sur le très court terme.

 

Ou

 

Allez, il faut que je me mette à faire une liste des papiers que je dois récupérer et que je commence à appeler les organismes un par un ! Ce qui ne te tue pas te rend plus fort, j’accepte les aléas de la vie et je continue à avancer.

 

L’important étant de ne pas se dire :

 

Je suis nul, ça n’arrive qu’à moi, je vais en avoir pour 200€ d’achats de cartes et je vais perdre énormément de temps.

 

Voilà, j’espère que ces deux exemples auront été parlants et que vous essayerez quand vous constaterez que vous êtes dans un état de culpabilité, de ne pas le ressentir et de choisir d’agir même si vous êtes en conflit. Le plus important est d’essayer d’être objectif avec ce choix.

N’oubliez pas, la culpabilité est l’ennemi juré de votre motivation, ne choisissez jamais la culpabilité.

Et vous, vous arrive-t-il d’avoir des conflits de valeur et de culpabiliser ? Quelles sont vos méthodes pour lutter contre ?

 

Romain