Comment est réalisé ce livre électronique
Un point important que j’ai tout de suite trouvé agréable dans ce livre, c’est sa mise en page. Son format en paysage est original en comparaison à d’autres ebooks et de permet une meilleure lisibilité. Ajouté à cela, les lignes sont aérées et il n’y ait pas trop de texte par page.
Voici un exemple d’une page pour que vous voyiez à quoi cela ressemble :
Ce livre se présente comme une série de petits articles qui permettent de nous faire comprendre, selon son auteur, comment se manifeste et se combat la timidité. L’idée principale étant de se défaire du regard que les gens portent sur nous pour pouvoir se libérer de cette emprise qui nous empêche d’agir comme nous le souhaitons.
Si vous voulez en découvrir d’avantage, je vous invite à lire cette page ou Nicolas explique comment il en est venu a réalisé son livre par son histoire d’ancien timide. Si vous le souhaitez-vous pouvez lire un extrait de l’œuvre : Extrait Regard de l’autre et Timidité
Qui est Nicolas Pène ?
Auteur de ce présent livre, Nicolas Pène est avant tout un grand timide qui a su s’en sortir en prenant la décision de dépasser les peurs qui l’empêchaient de vivre la vie dont il rêvait.
Nicolas Pène est également consultant et auteur du blog Nicolas Pène traitant de développement personnel et d’entrepreneuriat.
Mon avis personnel sur l’oeuvre
Je me suis reconnu à 100% dans la façon dont j’ai vaincu ma propre timidité et je n’aurais pas pu l’exprimer de meilleur façon. Nicolas a vraiment réussis à mettre le doigt sur les véritables causes de la timidité et ce de façon simple et claire en comparaison à d’autres livres sur le même sujet.
Ce qui a motivé ma lecture, c’est de constater que son auteur arrive à faire preuve d’empathie et nous fait découvrir progressivement les éléments définissant notre timidité, comme s’il nous faisait ressortir ce que l’on sait au plus profond de nous.
D’un point de vue du fond et de l’intérêt, je considère que c’est un bon livre. La façon dont Nicolas tourne les phrase, donne vraiment envie de continuer sa lecture, autant d’ailleurs que la lecture de ses articles.
Ce qui est intéressant également, c’est de voir qu’il appuie son discours par des exemples souvent tirés d’ailleurs de son expérience personnelle. C’est donc un livre qui se veut refléter la façon de penser de son auteur à travers sa propre histoire et expérience.
En contrepartie, J’ai trouvé que l’intérêt de présenter ses idées sous des mini articles, avait tendance à un peu m’embrouiller. Il y a des redites d’un article à l’autre et on revient sur une idée parfois assez lointaine. Personnellement j’aime bien quand les choses sont bien segmentées, en revanche si vous aimez les redites (procédé qui peut faciliter l’intégration de l’information), vous devriez apprécier.
Les idées principales du livre.
Alors pour cette chronique, j’ai essayé au mieux de synthétiser cet œuvre en présentant les 4 idées principales de ce livre pour sortir de cette fameuse timidité.
Idée 1 : Décollez les étiquettes qui vous sont attribuées
Vous n’êtes pas timide, vous êtes quelqu’un qui aujourd’hui a des tendances à être intimidé en publique, c’est tout. Cette première idée vis à prendre une certaine distance entre ce que nous sommes et la façon dont on nous caractérise. Dans la vie de tous les jours, nous utilisons sans arrêt des raccourcis pour simplifier des tâches trop complexe. Du coup il nous est plus facile de dire qu’une personne est timide plutôt qu’elle a, à hauteur de 3 fois par semaine, du mal à couper la parole aux autres.
Nicolas Pène parle alors de preuve sociale pour appuyer cette notion d’étiquetage. La preuve sociale représente la force qu’aura l’avis d’un groupe en comparaison d’un individu que cet avis soit vrai ou faux. Il faut donc faire attention à ce que dit la masse et à ne pas prendre son avis comme la réalité.
Un autre trait qui nous colle d’avantages d’étiquette ce sont les abus de langage. On a tendance par facilité à juger les autres au lieu de relever leurs actes. Après tout, nous ne connaissons jamais véritablement les intentions des uns et des autres, alors comment peut-on se permettre de juger quelqu’un uniquement par ses actions. C’est pour ça qu’être quelqu’un de « timide » ne veut pas dire grand-chose. Par contre dire : « Cette personne semble stressée lorsqu’il s’agit de prendre la parole au tableau » est beaucoup plus proche de la réalité et permet en plus d’ouvrir des voix d’amélioration précises.
Pour terminer sur cette partie, il est important de parler d’habitude. Tout comme on ne peut pas attribuer d’étiquettes au gens par manque de précision et par facilité de jugement, on ne peut pas non plus définir une personne de façon figée dans le temps. Les gens changent et de nouvelles habitudes peuvent se perdre ou s’acquérir. On ne peut donc pas dire qu’une personne est timide pour peu que le lendemain ce soit une personne qui se révèle être super sociable et départie de son anxiété.
Maintenant que nous avons vu en quoi la timidité n’est pas une caractéristique qui nous définit mais une prise de conscience sur certains points utiles à changer, voyons un peu mieux comment s’en détacher en changeant notre perception au sein d’autres individus.
Idée 2 : Changer d’angle de vue, regardez au travers des autres
Cette idée est à mon gout la plus importante car c’est à elle qu’on peut se rattacher pour rigoler de notre anxiété et s’en défaire. Lorsqu’on est sujet à des anxiétés sociales, c’est souvent parce que l’on se représente mentalement les autres nous juger, nous épier, se focaliser sur nous comme si tout dépendait uniquement de nous.
En fin de compte, les gens ne vont pas se concentrer sur vous, même si vous avez un rôle important dans leur vie. Nous sommes des êtres égoïstes qui pensons d’abord à nos problèmes et à notre façon de bien se faire voir au sein d’une société.
L’idée est donc de comprendre que ce que vous ferez ne représentera dans la majorité qu’une petite parcelle d’attention aux yeux des autres. Du coup, pourquoi tant chercher à plaire et à être au top aux yeux de tout le monde ?
Tout le monde à des complexes et se concentre dessus, donc ne croyez pas que tous tourne autour de vous et minimiser l’impact de vos actes. Personnellement j’ai été surpris de voir que certains de mes actes ne font réagir personne alors que dans ma tête tous j’aurais eu le droit à de nombreuses remarques.
Idée 3 : Vous êtes génial !
On a souvent la fâcheuse tendance à sur considérer les propos négatif qui nous sont faits en comparaison aux propos positifs, qu’ils viennent de notre entourage ou de nous-même. Arriver à mesurer objectivement les bonnes et mauvaises remarques consiste en l’un des points important à la création d’une bonne image de vous-même et donc d’une meilleure estime de vous. Cette tendance à surévaluer le mal vient souvent d’un besoin de protection que nous aimons tous avoir lorsqu’on a matière à se plaindre aux autres que notre vie est un calvaire. Imaginez que tout le monde fait cela, plus ou moins, et vous comprendrez l’intérêt qu’il y a à arrêter de se plaindre aux autres.
Tout comme l’idée 1 avec les étiquettes, les jugements ou critiques sont faites à un instant donné. A vous de décider de changer certains aspects selon les critiques que l’on vous fait et l’importance que vous leur considérez. Une critique vise un acte et vous incite seulement à changer potentiellement de façon d’agir.
Idée 4 : M’aime-t-on ?!
Nous sommes tous des êtres égoïstes par nature et on ne peut pas plaire à tout le monde. Quel que soit vos actes, ils seront sans cesse critiqués donc autant faire ce en quoi vous croyez et non en ce que « tout le monde » croit. Une citation du livre nous explique bien cette idée :
Je ne connais pas le secret du succès mais, la clé de l’échec est de tenter de plaire à tout le monde ! » Bill Cosby
Il est important également de mesurer l’importance de la personne qui vous aime ou non. Sachant que vous ne pouvez pas plaire à tout le monde comme le dit Bill, cherchez autant que vous pouvez à l’être par les personnes qui vous sont chères.
Finalement agissez selon vos valeurs et votre entourage proche mais pas selon la majorité qui contrairement à ce que l’on pense, fait très souvent de grosses erreurs.
Pour conclure
Voilà, ici se termine la chronique du livre Regard de l’autre et Timidité : S’en libérer pour réussir. J’ai présenté à mon gout les idées essentielles de ce livre pour que vous en compreniez l’axe de lecture. Bien sûr vous trouverez de nombreuses autres idées appuyés par de nombreux exemples dans ce livre et j’espère que cette chronique vous permettra de savoir si ce livre est fait ou non pour vous. Comme d’habitude n’hésitez pas encore une fois à donner votre avis, que ce soit une idée, une remarque, une question sur l’œuvre ou quoique ce soit d’autre, c’est fait pour cela.
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Axel
