Rappel sur les 3 piliers fondateurs de la confiance en soi

Faisons un bref rappel de des éléments qui caractérisent la confiance en soi :

L’estime de soi

Cet élément est à la base de tout car ce qui le définit c’est la valeur que s’attribue une personne à elle-même. Certaines personnes s’acceptent, s’aiment et d’autres passent leurs temps à se critiquer à se lamenter et à remettre sans arrêt en question leur valeur.

Il est important pour améliorer son estime de soi de commencer à communiquer avec soi-même de façon positive. Le discours mentale que l’on exerce a un impact beaucoup plus sérieux qu’on ne le croit et il n’y a qu’en faisant l’effort de se respecter que nous pouvons commencer à avoir vraiment de l’estime pour soi.

L’audace

Ce second point représente notre capacité à agir ou non et à sortir de notre zone de confort.

Pour oser agir, il est généralement bien d’y aller par étape de niveau de peur. Mais il n’y a pas de vraie recette miracle si ce n’est que de les affronter sachant que pour la majorité d’entre elles, elles sont très souvent infondées. On peut s’apercevoir par la suite qu’après un passage à l’action, le monde ne s’est pas écroulé sous nos pieds et que seul notre ego pourrait avoir un peu souffert.

L’affirmation de soi

L’affirmation de soi est notre capacité à exprimer nos émotions et ce que l’on pense aux autres.

En utilisant votre audace, vous pourrez augmenter votre affirmation en vous exprimant et en essayant d’éviter de trop contrôler vos pensées à l’aide de votre raison qui a tendance à filtrer tout ce que vous pensez dans l’optique d’être bien vu pas les autres. C’est souvent d’ailleurs de la réaction d’ego dont on reparlera en fin d’article.

Le dénominateur commun de la confiance : le conflit de valeur

Je pense qu’il y a un dénominateur commun à tous ces éléments de la confiance en soi. Analysons pour chacun de ces constituants ce qui se passe lorsque nous sommes confrontés à un conflit de valeur, c’est-à-dire une situation où nous sommes confrontés à un dilemme à cause d’une mauvaise définition de notre ligne de conduite.

Imaginez que vous soyez dans ce conflit de valeur, lorsque vous chercherez à améliorer votre estime de vous, vous ne saurez pas définir votre propre valeur puisque vous ne savez même pas ce que vous voulez vraiment.

De même, pensez-vous que vous serez prêts à sortir de votre zone de confort et à prendre des risques alors que vous n’avez même pas définis la raison sous-jacente.

Et enfin, pour ce qui est de s’affirmer, inutile de dire que c’est ce qui se passe le plus souvent dans les discutions où l’on ne s’est pas encore bien décidé sur ses choix de vies. Nous hésitons et nous parlons doucement car nous n’avons pas effectué l’un des multiples choix qui s’offrent à nous et nous laissons donc suggérer aux autres que nous sommes justement le cul entre 2 chaises.

Allez, c’est peut-être un peu théorique tout ça, prenons des exemples de la vie quotidienne.

Vous avez décidés de faire de gros efforts vis-à-vis de votre santé mais vous n’avez pas définis de limite précise. Que se passera-t-il lorsque vous serez confrontés au choix de vos articles dans votre liste des courses. Achèterez-vous des plats tout faits super salés en justifiant de votre choix par :

« Mais, je fais du sport et cet achat est exceptionnel ».

ou préféreriez-vous dire :

J’ai décidé de m’occuper de ma santé, je vais vraiment m’y atteler jusqu’au bout car je compte me sentir bien dans mon corps.

Les 2 cas sont légitimes et ne vont pas à l’encontre de votre ligne de conduite. Le problème c’est que ces choix sont pourtant des choix opposés. Ce qui est problématique dans ce genre de situation ce n’est pas cette réflexion bâtie à partir de cette ligne de conduite mais cette ligne de conduite elle-même.

Pour s’affranchir de ce problème, il va falloir être le précis possible sur ce que l’on fait et sur ce que l’on veut. Vous pourriez par exemple dire :  » Je cherche à améliorer ma santé progressivement tout en m’accordant des écarts de temps en temps ». Cela signifie que vous devez être capable d’avoir un moyen de mesurer si ce que vous faites améliore votre santé. Si c’est le cas vous pouvez vous permettre tous les écarts à condition de rester dans cette progression positive de santé. Si en revanche vous vous étiez dit :

Je souhaite retirer de mon alimentation : les aliments à sucre ajouté, les plats tout faits, les aliments trop salés…

Il sera facile de trancher pour

Je ne prends pas de plats tout fait car je tiens à respecter ma ligne de conduite pour améliorer nettement mon alimentation et donc ma santé ».

Un second exemple ne fera pas de mal, surtout qu’il pourra plus facilement mettre en avant le sujet de cet article. Vu que ce blog a aussi pour but de parler de séduction, prenons donc un petit exemple dans le cas d’un jeu de séduction avec une inconnue dans la rue.

Imaginez que la ligne de pensée du séducteur soit :

Si j’aborde une fille dans la rue qui me dit qu’elle a un copain, je continue quand même le jeu de séduction.

Ce séducteur part dans la rue, rencontre une femme et il s’avère qu’elle lui dit :  » J’ai un copain ». Le séducteur ne s’arrête pas là, puisque sa ligne de conduite a été clairement définie à ce niveau-là. Il arrive à plus ou moins à passer du temps avec elle comme si ils se connaissaient et vient un moment où l’occasion de concrétiser se fait sentir.

Mais alors viens le problème. Au cours de l’interaction, notre séducteur s’est aperçu que la femme en question avait véritablement un petit ami, ou du moins il accepte de la croire à ce sujet.

Que va faire notre ami le séducteur : embrasser la fille et risquer de mettre la fille dans une situation où elle ressentirait de la culpabilité vis à vis de son couple ou va-t-il ne rien faire et ne pas se s’accomplir dans sa tâche de séducteur.

En fait le voici piégé. Le problème c’est qu’il aurait dû y réfléchir avant. Cette question lui trotte dans la tête au pire moment, là où toutes les émotions viennent en même temps et où il est difficile d’y faire de l’ordre. Du coup notre séducteur va par exemple tenter de l’embrasser timidement parce qu’il est toujours le cul entre 2 chaises et préférera par exemple laisser à la fille le choix du mieux pour elle, qui forcément sera portée par un rejet avec pour cause la relation avec son copain.

En fait notre séducteur s’est arrêté simplement sur la problématique : elle lui dit qu’elle a un copain. C’est légitime car il arrive que certaines filles n’en ait pas mais préfèrent user de cette technique pour se débarrasser des mecs avec lesquelles elle n’a pas envie de parler.

Ce qui lui a fait défaut, c’est de ne pas s’être poser la question :

Et si elle a vraiment un copain, je fais quoi ?

Une solution pourrait par exemple de se fixer des limites comme :

Si sa relation avec son copain me semble forte selon ma perception des relations, je ne fais rien. Dans tous les autres cas, je tente le coup.

Cela pourrait aussi être :

Si elle a un copain et que cela me semble vrai, je continue à passer un bon moment mais je ne tente pas de conclure.

Vous l’avez compris, prendre le temps de définir clairement nos lignes de conduite nous aide terriblement à faire des choix assumés et donc à prendre confiance en soi.

Voilà pour les exemples qui je l’espère éclairciront cette notion de conflit de valeur. Un autre point important à évoquer aussi dans la façon dont nous avons confiance en nous, c’est comme j’en ai parlé précédemment, la place de notre ego dans notre comportement.

Quand l’ego s’en mêle

Outre les conflits de valeurs présents lorsque nous ne définissons pas assez clairement nos lignes de conduites, il arrive fréquemment, voir tout le temps, que nos choix soient orientés par notre ego qui cesse de nous répéter que nous devons absolument sembler parfaits aux yeux des autres.

Du coup nos choix sont totalement influencés par ce paramètre et qui ne vont pas toujours dans le sens de nos besoins qui eux nécessitent souvent de faire abstraction de cette recherche de la perfection et de l’approbation.

Si il y a bien une chose primordiale à travailler en développement personnel, c’est bien celle de son ego. En effet, comme vu précédemment, il ne nous apporte que très peu de véritables résultats en termes de besoins et a tendance à nous faire nous comparer aux autres.

Le seul cas étant peut être utile, serait celui de la compétition qui nous permet de réussir un objectif difficile à atteindre. Par contre prudence, il ne faudrait pas s’arrêter au désir d’assouvir notre ego et d’en oublier notre véritable objectif réalisant l’un de nos besoin.

Axel